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« Se concurrencer par le contenu, collaborer par la technologie »

MEDIANET VLAANDEREN

Jonathan Van de Velde, Program & Communications Director chez MediaNet Vlaanderen

Toujours dans l’esprit de sa stratégie de « Customer Intimacy », LCL accumule et partage ses connaissances, son expertise ainsi que les tendances liées aux médias. Notre objectif est d’apporter une valeur ajoutée à différents clients du secteur. C’est également la raison pour laquelle nous sommes un membre actif de MediaNet Vlaanderen, une organisation indépendante à but non lucratif qui construit un écosystème précieux, formé par et pour les acteurs du secteur des médias en Flandre. La récolte, la gestion et la distribution des données sont essentielles pour toutes les entreprises créatrices de contenu. Chaque entreprise de médias à intérêt à disposer d’un processus efficace et construit dans un souci de durabilité, tout comme chaque partie profite d’une mutualisation des forces autour de l’innovation, ainsi que du partage des fruits de ces efforts communs. Jonathan Van de Velde, Program and Communications Director de MediaNet Vlaanderen, résume bien cette philosophie : « Se concurrencer par le contenu, collaborer par la technologie ».

LCL croit fermement au pouvoir de la co-création pour stimuler l’innovation. À l’intérieur de l’écosystème de MediaNet Vlaanderen, nous ne nous contentons pas de présenter notre propre point de vue, mais défendons également les besoins des clients dans le secteur des médias, en participant notamment à des tables rondes sur KanaalZ, principale chaîne de télévision économique et financière en Flandre. Après tout, les données sont le moteur de toute entreprise de médias. La quantité de ces données augmente par ailleurs de manière exponentielle, de même que la nécessité de concevoir des solutions durables pour leur stockage et leur gestion. MediaNet Vlaanderen représente les médias au sens le plus large possible. « Cela va des radiodiffuseurs aux groupes de presse en passant par les scénaristes et les décorateurs », explique Jonathan Van de Velde. « En particulier du point de vue des données, nous ne considérons pas les médias comme une seule et même entité, mais comme des milliers de chaînes potentielles aux nombreux maillons, qui échangent des informations. Prenons l’exemple d’un magazine : un journaliste écrit un article, l’envoie au graphiste, puis à l’imprimeur pour qu’il soit livré sous forme de produit imprimé. Le même article apparaît ensuite en ligne et dans une newsletter, génère un podcast, un message automatique sur les médias sociaux… et ainsi de suite. Les données circulent en permanence dans l’ensemble de l’écosystème. Par conséquent, quiconque participe à la production ou la distribution de médias doit envisager avec soin une politique de données efficace et structurée ».

Innovation intersectorielle

Jonathan Van de Velde reconnaît le paradoxe apparent, mais : « plus il est possible de créer des productions médiatiques sur mesure aujourd’hui, plus il devient intéressant pour les entreprises de médias d’explorer des projets d’innovation intersectoriels afin d’optimiser la gestion des données. Notre secteur des médias est incroyablement compétitif, mais la Flandre reste un territoire limité ; or le contenu proposé doit tout de même rivaliser avec celui des grands acteurs internationaux. Puisque tous les acteurs du secteur des médias sont confrontés aux mêmes défis, il est intéressant de collaborer jusqu’à une limite pré-concurrentielle, permettant ainsi la création d’économies d’échelle. MediaNet Vlaanderen, en tant qu’intermédiaire neutre et indépendant, réunit les acteurs les plus importants : médias, institutions du savoir, décideurs politiques et partenaires technologiques. Dès que de nouvelles applications ou de nouveaux outils sont disponibles, chaque acteur du secteur peut les personnaliser à sa guise ».

L’avantage d’une gestion centralisée

Le stockage et la gestion de la grande quantité de données générées par les médias demandent beaucoup d’énergie. Outre les gains en efficacité écologique sur lesquels LCL concentre ses efforts, MediaNet Vlaanderen voit l’intérêt d’une gestion centralisée. « Nous pourrions ainsi limiter le nombre de copies inutiles qui consomment de l’espace et de l’énergie. Selon Statista, pas moins de 90 % des données dans leur ensemble sont des copies. Un centre de données pourrait donner aux détenteurs des droits nécessaires l’accès à des données gérées de manière centralisée. Ceci rendrait le processus durable dès sa conception, c’est pourquoi nous réfléchissons d’ailleurs à ces solutions ouvertes, à la gestion de ces plates-formes et à qui en contrôlerait l’accès ».